Atlas de l'environnement du Morbihan
Le paysage
Le paysage, composante insaisissable et subjective pour certains, n'en demeure pas moins un élément important, dont la prise en compte ne cesse de croître dans tout projet d'aménagement, de documents réglementaires ou d'orientations.
Les nombreuses définitions existantes, divergentes sur la valeur des critères à retenir, s'accordent sur le fait que le paysage peut être défini comme le croisement d'une double composante : la première de nature objective fondée sur les caractéristiques de la géographie physique (géologie, hydrologie…), la composition des systèmes naturels décrits et inventoriés selon leur niveau de protection (Sites inscrits, classés, ZPPAUP, ZNIEFF, ZICO...) et les activités humaines. La seconde composante, de nature plus subjective, fonction de la sensibilité du public concerné, est basée en grande partie sur des notions d'esthétique et de représentation (perception qui par ailleurs évolue au cours du temps). Ces différents éléments sont rappelés dans la définition donnée par la Convention européenne du paysage (ratifiée à Florence en octobre 2000) |
où “le paysage désigne une partie de territoire telle que perçue par les populations, dont le caractère résulte de l'action de facteurs naturels et/ou humains et de leurs interrelations”.
La notion de “partie du territoire” exprimée dans cette définition nécessite également d'être précisée et de rappeler que le paysage, c'est aussi une question d'échelle, ou plus exactement d'emboîtement d'échelles. Le paysage morbihannais s'inscrit par exemple, à l'échelle européenne, dans une entité dénommée “paysage de l'Arc Atlantique”, dont le trait commun repose sur la proximité du littoral atlantique. Ce classement avec toutes les caractéristiques qu'il recouvre ne sera plus assez précis lorsqu'il s'agira de décrire le paysage bocager d'une commune morbihannaise, entité qui elle-même n'aura pas la précision nécessaire pour décrire la perception et l'environnement paysager proches d'un hameau de cette même commune. |
Les éléments structurants du paysage
Géomorphologie
Fortement conditionné par la nature du sous-sol et sa structuration géologique (structure, faille), le relief morbihannais modèle le paysage (Cf. chapitre : “La géographie physique”). Les grands découpages sont délimités par des vallées où coulent les principales rivières du département (Cf. Carte 1).
Le relief morbihannais est caractérisé par une partie littorale de type “plaine littorale”, parfois bordée par des falaises peu élevées. En s'éloignant de cette bande littorale, il s'élève peu à peu en une succession de plateaux granitiques plus ou moins étroits, dont “les landes de Lanvaux” est l'exemple le plus remarquable. Au-delà, l'arrière-pays est constitué de deux entités distinctes séparées par la vallée du Blavet. A l'est, de nouveau des plateaux dont l'altitude diminue progressivement dans une direction nordouest/sud-est. A l'ouest, le relief est plus marqué, et s'élève pour atteindre son point culminant, dans les Montagnes Noires, à cheval sur les départements du Morbihan et du Finistère. Sur des surfaces moindres, de quelques dizaines à une centaine d'hectares, le sous-sol, outre ses potentialités agronomiques, offre également, lorsqu'il affleure, des perspectives paysagères de premier ordre. A ce titre, 27 sites d'intérêt géologique sont identifiés dans le département notamment pour leur qualité paysagère. (Cf. chapitre : “Les milieux naturels”). C'est le cas, par exemple du site des rochers de la Ville-Bouquet (Cf. photo ci-contre) où le niveau de “poudingue de Gourin” forme un mur discontinu de direction est-ouest au sommet de la colline qui borde |
Agrandir la carte Exporter la carte Carte 1 : Principales vallées dans le Morbihan Site des rochers de la Ville-Bouquet (localisation Cf. Carte 1) |
Activités humaines
La géographie physique, associée aux conditions pédologiques (Cf. chapitre : “Les sols”), prédestine fortement l'usage des sols.
Les plaines, sur sols riches et par nature peu escarpées, accueillent préférentiellement les zones agricoles. Les reliefs, sur sols souvent acides, reçoivent, selon leurs potentialités, les bois naturels et les boisements artificiels. Enfin, par défaut, les sols les plus pauvres, incultes, sont laissés aux landes. |
L'espace terrestre proche du littoral, en dehors des espaces naturels, est pour sa grande part fortement influencé par les activités balnéaires et tertiaires. La densité de population et l'urbanisation y sont importantes.
Ces usages restent cependant imbriqués dans une mosaïque de petites structures agricoles à vocation d'élevage et de boisements forestiers résineux de faible surface, très présents sur le littoral. |
Les principaux traits paysagers du Morbihan
Si le paysage morbihannais devait être qualifié par deux mots, c'est sans aucun doute “diversité” et “mosaïque” qui lui correspondraient le mieux. Diversité dans les faciès, maritime et intérieur, mais également diversité dans les multiples formes que peuvent recouvrir les paysages façonnés par les activités et l'usage du sol. Mosaïque par l'imbrication que peuvent avoir les paysages entre eux.
L'ArmorLa double identité du Morbihan, tourné à la fois vers la mer (Armor) et vers l'intérieur (Argoat = bois/intérieur), en fait comme ses homologues bretons, un territoire tranché en matière de paysage. Le littoral, avec sa côte très découpée de plus de 1 000 km (Continent + îles, source BD Carto IGN - 1998), possède des faciès différents. Ils peuvent être rocheux, certains avec falaise (Belle Île, Côte Sauvage de Quiberon…), sableux (massif dunaire de Gâvre-Quiberon, Dune de Suscinio…), ou vaseux (partie estuarienne des rivières d'Etel, d'Auray, de Pénerf…) (Cf. chapitre : “Les milieux naturels”). |
Principaux faciès littoraux du Morbihan |
Il est cependant difficile de caractériser l'Armor par son seul caractère maritime. “Dos à la mer”, cet espace possède également d'un point de vue agricole, bocager, forestier, habitat…une partie des caractéristiques des territoires de l'intérieur, avec il est vrai cependant une influence maritime liée notamment à l'effet du vent (anémomorphisme).
Enfin, la description de l'Armor en Morbihan ne saurait être complète sans mentionner les îles. Nombreuses et de surfaces modestes dans le Golfe (petite mer), elles sont de taille plus importante sur le plateau continental. |
L'insularité, tant sur le plan de l'usage des sols que de la morphologie des côtes, confère à ces territoires des caractéristiques marquées par rapport au continent. Leurs paysages, hier maintenus par des activités agricoles, sont peu à peu délaissés. L'attrait touristique de ces lieux, entretenu par un imaginaire fort, a façonné d'autres paysages avec parfois des conséquences malheureuses en matière d'urbanisation ou de surfréquentation. |
Interface terre-mer |
L'Argoat
L'intérieur offre des profils également contrastés qui trouvent leurs origines dans les mêmes éléments structurants (géologie, relief, usages…). Parmi les plus prégnantes, les activités agricoles et forestières contribuent à modeler les territoires de l'intérieur, et ce depuis plusieurs siècles. |
L'agriculture et le bocageL'agriculture influence les paysages principalement par l'usage des sols, mais également par l'intégration des structures d'exploitation et de sa filière agro-alimentaire. Selon les types de productions agricoles, élevage densifié ou extensif, monoculture céréalière, légumière, polycultures, les activités et leur évolution ont un impact direct sur la forme et la taille du parcellaire agricole. Schématiquement, deux grandes organisations de parcellaire agricole sont présentes dans le Morbihan. La première se caractérise par un paysage fermé où les parcelles sont entourées par un maillage bocager serré. L'élevage et la polyculture y sont dominants. Cette organisation est présente, en majorité, mais pas exclusivement, dans le nordouest du département, en mélange avec des zones boisées, mais également sur la frange littorale. L'autre arrangement, qualifié de paysage ouvert, est orienté vers la monoculture intensive, souvent céréalière. Le parcellaire est de grande taille (plusieurs hectares, voire dizaines d'hectares) et le maillage bocager est peu dense, déstructuré voire relictuel. |
Paysage bocager à vocation polyculture élevage |
Ces modifications ont souvent eu lieu dans le cadre d'opérations d'aménagement foncier, appelé plus communément “remembrement”. Ces paysages ouverts sont présents principalement dans le secteur de Pontivy, et dans une moindre mesure à l'est dans le secteur de Ploërmel. Entre ces deux types de paysages “extrêmes”, le département possède des paysages qualifiés de mixtes, où peuvent se côtoyer sur un même territoire ces deux organisations de paysage.
Associées à ces organisations, les haies, avec ou sans talus restent un élément marquant dans l'identité du paysage (Cf. chapitre : “les milieux naturels”). |
Leur mode d'entretien et leur composition (essences utilisées), dans le cas de création, produisent des effets paysagers nouveaux ou tout au moins oubliés. L'entretien par émondage, plus ou moins espacé dans le temps (de 9 à plus de 15 ans), en fonction du produit recherché, reste sans aucun doute le mode d'entretien qui marque le plus, factuellement, un paysage bocager. L'intensité du traitement produit soit des ragosses, soit des coupeliers. |
Paysage ouvert à vocation monoculture |
Ragosses et coupeliers après émondage |
Les bois et les forêts
Avec leur vaste répartition spatiale dans le département (Cf. chapitre : “Les milieux naturels”), les bois et forêts sont omniprésents dans les paysages du Morbihan. Cependant, malgré cette importance, la forêt, de par sa nature très morcelée (en moyenne 1,2 ha par propriétaire), ne constitue pas à l'échelle du département, en dehors de quelques massifs (Lanvaux, Lanouée, Paimpont) de grandes entités paysagères, mais plutôt un ensemble de petites unités imbriquées dans un paysage agricole.
La forêt morbihannaise actuelle est une forêt artificielle, dont la constitution a débuté il y a plus de 150 ans pour des raisons économiques et “pour changer le visage des paysages de Bretagne et pour en faire disparaître la lande, symbole de la misère des sociétés |
agricoles” (Mahaut, 1998).
Selon la composition des peuplements (feuillus, résineux, mixte), la sylviculture pratiquée, mais également selon la saison, les bois et forêts morbihannais offrent des paysages différents. Avec des compositions mixtes (chênes, pin maritime), le paysage forestier apparaît plus ouvert, plus “chaud” tourné vers le sud et la méditerranée. Ces images ont par ailleurs souvent été reprises dans les documents touristiques vantant l'attrait du département. Avec des compositions résineuses monospécifiques d'épicéa, par exemple, le paysage forestier apparaît fermé, plus “froid” tourné vers l'est. |
Boisement de pins |
Massif de Lanvaux |
Les landes
Souvent associées aux bois et forêts, mais également imbriquées avec les zones agricoles, les landes constituent pour le Morbihan une composante paysagère identitaire forte, voire emblématique à l'échelle régionale. | Elles sont présentes aussi bien dans l'intérieur des terres que sur le littoral. Dans ce dernier, elles peuvent prendre un caractère sec ou humide, et s'étendent parfois en sous étage de boisements résineux (Cf. chapitre “Les milieux naturels”). |
Les vallées et cours d'eau
La présence de nombreuses vallées plus ou moins encaissées (Scorff, Blavet, Oust…), résultat de la déformation des terrains géologiques, est un trait paysager caractéristique du Morbihan. Ces déformations est-ouest, appelées “ondulations appalachiennes” par les géomorpholoques sont associées aux tracés nord-sud en “baïllonette” des rias (Cf. Carte 1). | Outre la vision d'ondulations, d'aspect accidenté qu'elles procurent dans les déplacements (Cf. Carte 1), ces vallées sont l'écrin de paysages, qui, en fonction de la pente, sont tantôt boisés, tantôt agricoles, tantôt minéraux. Suivant la période de l'année et la géomorphologie, les cours d'eau apparaissent paisibles ou tumultueux. |
Vallée de la Vilaine |
Les canaux et leurs ouvrages
Associé à ces rivières naturelles, le Morbihan est traversé par des canaux artificiels voués à la navigation. Le plus célèbre reste le canal de Nantes à Brest creusé entre 1811 et 1842, (Cf. chapitre : “L'eau”). Les paysages associés à ces canaux et à leurs ouvrages hydrauliques sont caractéristiques. Longés sur l'une des rives par un chemin de halage, ils sont propices à la découverte du paysage au fil de l'eau. |
Blavet canalisé |
Une approche synthétique : les types de paysage et leur composition
Cartographier les paysages en répondant à la définition de la Convention européenne du paysage, à travers l'identification d'unités de paysages ne peut se concevoir que dans le cadre d'un atlas du paysage, au sein duquel sont notamment confrontées la perception de la population et les analyses de terrain.
Cependant, afin d'avoir un premier niveau de synthèse spatialisant les principales caractéristiques d'un territoire, un travail de cartographie préparatoire à l'identification d'unités de paysage a été réalisé (Equipe COSTEL, UMR CNRS LETG 6554 - Université de Rennes 2) à l'échelle de la Bretagne dans le cadre du programme régional “Sols de Bretagne”, piloté par Agrocampus ouest. |
Cette carte des types de paysage du Morbihan (Cf. Carte 2) met en lumière les principaux ensembles décrits plus hauts, à savoir des secteurs de paysages fermés au nord-ouest, des paysages plus ouverts au nord-est, la barre des paysages de Lanvaux et sur le littoral les pressions urbaines.
Parmi les principaux traits paysagers du Morbihan issus de cette typologie, sont identifiés : “le bocage dense et prairie sur collines”, “les paysages mixtes avec bosquets”, “les plateaux avec paysages ouverts et bocage relictuel”, “les forêts à dominante feuillus, ou résineux”, “les marais littoraux”… |
Agrandir la carte Exporter la carte Carte 2 : Types de paysage du Morbihan en 2008 |
La perception des paysages
Un paysage ne saurait être appréhendé et cerné, sans tenir compte de la perception de la population.
Une première méthode consiste à repérer les territoires en fonction de leur attrait, traduisant ainsi leur reconnaissance sociale particulière. C'est par exemple, l'inventaire des territoires d'intérêt répertoriés au sein des guides touristiques. Sans représenter l'exhaustivité des points de vue et perception des usagers, |
ils synthétisent les attraits touristiques mis en avant, à un instant donné, par leur auteur. Une étude comparative (Bourget, 2007) entre le guide bleu de 1953, chapitre “curiosités naturelles”, et le Guide des Merveilles de la Nature (Roger & Milochau, 2006) met en évidence les sites identifiés à chaque période et les évolutions dans les critères retenus. Le Morbihan suit l'évolution constatée à l'échelon régional. L'intérêt pour la faune et la flore peu présent en 1953 est | notablement identifié en 2006. Cette évolution est à mettre en parallèle avec l'augmentation des zonages spécifiques au titre de mesures de protections et d'inventaires. Cette progression se fait au détriment des curiosités dites pittoresques. Les intérêts liés à la promenade et à la découverte restent prédominants. |
Les Aiguilles de Port-Coton, Belle-Ile en mer |
Agrandir la carte Exporter la carte Carte 3 : Localisation des sites naturels décrits dans le guide bleu de 1953, chapitre "curiosités naturelles", |
Le nombre de sites naturels décrits et leur situation géographique évoluent également (Cf. Carte 3). Localisés essentiellement sur le littoral en 1953, et en particulier dans le Golfe du Morbihan et sur la presqu'île de Quiberon, les sites naturels référencés en 2006 sont moins nombreux. Dans le même temps, sans être exhaustif, quelques sites d'intérieurs sont localisés.
La seconde méthode, complémentaire, s'appuie sur l'analyse de l'expression artistique, à travers la littérature, |
la peinture ou la photographie. Le Morbihan a été et reste toujours une source d'inspiration pour de nombreux peintres ou photographes, avec il est vrai une préférence pour son littoral.
Claude Monet, séduit par la côte sauvage de Belle-Île, décrivait ainsi les Aiguilles de Port-Coton à Belle-Île, objet de plusieurs tableaux : “C'est sinistre, diabolique, mais superbe et je ne crois pas retrouver pareille chose ailleurs”. Henri Matisse, y découvre à la fin du XIXème siècle “les possibilités de la couleur” (1897, “Port du Palais”). |
Il n'en demeure pas moins que les paysages de l'arrière pays sont également représentés par plusieurs artistes. Abel Launay (1870-1950) peint les paysages de landes sur Rochefort-enterre. Pierre Cadre (1884-1972) restitue les paysages ruraux de la région de Pontivy, Léon Pelouse (1838-1891), peintre paysagiste, représente Carnac et ses alignements… |
Agrandir la carte Exporter la carte Carte 4 : Localisation des paysages emblématiques du Morbihan |
L'ensemble de ces éléments méthodologiques a permis dans le cadre d'un travail exploratoire d'aide à la décision en matière d'implantation d'éoliennes (Moireau, 2002), d'identifier, par secteur, des paysages emblématiques dans le Morbihan. Trente sept entités ont ainsi été dénombrées par cette méthode (Cf. Carte 4).
Il convient cependant de préciser que ces méthodologies visant à identifier les “beaux paysages” et “paysages emblématiques” par les seuls regards touristique et artistique ne tiennent pas compte de la perception, au quotidien, de la population locale. Utilisés comme des outils d'aide à la décision, ces outils ne peuvent pas faire l'impasse sur cette perception locale aujourd'hui largement méconnue. |
Synthèse et enjeux
Le paysage morbihannais s'inscrit à l'échelle européenne comme paysage de l'Arc Atlantique, dont le trait principal repose sur la proximité du littoral.
Fortement influencé par cet “Armor” et ses images d'estrans sableux, rocheux, de ses rias, de ses îles et phares, le Morbihan se caractérise aussi par son arrière pays : “l'Argoat”. Les principaux traits paysagers du Morbihan, plus ou moins partagés avec les autres départements bretons, reposent à la fois sur son histoire géomorphologique et humaine. L'agriculture et ses modes de production, la sylviculture, les contraintes naturelles, un habitat rural dispersé, expliquent en partie le paysage morbihannais d'aujourd'hui. Cet ensemble de particularités lui confère les caractéristiques d'un paysage diversifié et en mosaïque. Les évolutions des paysages morbihannais liées à l'artificialisation des sols, notamment en zone littorale, constituent aujourd'hui un enjeu environnemental reconnu. |
Bien souvent limitée à la protection des “Paysages emblématiques”, prévue réglementairement : sites inscrits, classés, ZPPAUP (Cf. chapitre : “La protection et la gestion du patrimoine naturel et des paysages “), la prise en compte des enjeux paysagers se doit de considérer les paysages “ordinaires” qui assurent également de nombreuses fonctionnalités (écologique, sociale, cadre de vie…).
C'est par ailleurs l'un des leviers incitatif promulgué dans la loi “paysages” de 1993. Les actions dans ce domaine passent par des outils de connaissance partagée et acceptée (atlas), d'information et de sensibilisation (auprès de publics variés), connectés avec des outils de mise en oeuvre (plan de paysages, schéma directeur). |
Sources et liens
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