Atlas de l'environnement du Morbihan
Les infrastructures et les transports
Le transport est défini comme un flux de marchandises ou de voyageurs déplacé sur une distance donnée. Ces flux sont rendus possibles par un ensemble d’infrastructures, qui permet la mobilité des biens et des personnes. Peu développés jusqu’au XIXème siècle, ces équipements, par nécessité et grâce aux progrès technologiques, ont depuis fortement augmenté. | Ils peuvent cependant représenter, sur le plan environnemental, des pressions importantes (consommation d’espace, pollutions atmosphériques, bruits, risques…), nécessitant la mise en place de solutions palliatives de diminution ou de substitution (Cf. chapitre : “Vers une mobilité durable”). |
Les infrastructures de transports
Les infrastructures de transport correspondent à l’ensemble des ouvrages qui concourent à l’établissement d’une route, d’une voie ferrée, | de voies navigables, ainsi que l’ensemble des plateformes d’échanges telles les gares, les aéroports et les ports. |
Le réseau routier
Agrandir la carte Exporter la carte Carte 1 : Réseau routier du Morbihan |
Dans le Morbihan, les routes représentaient en 2006 un linéaire total de 15 455 km, dont 255 km de routes nationales en 2x2 ou 2x3, voies gérées par l’Etat, 4 200 km de routes départementales et 11 000 km de voies communales. Le réseau routier départemental représente ainsi 2 000 ha de chaussées auxquels s’ajoute la même surface d’accotements et de talus (Source : Conseil général 56).
Ces routes peuvent être classées suivant l’importance du trafic routier. |
Ainsi les “autoroutières” sont des routes à chaussées séparées et carrefours dénivelés, les “principales” sont des liaisons à fort trafic entre les agglomérations les plus importantes ou entre des agglomérations et un réseau autoroutier, les “régionales” sont des routes qui relient des communes de moindre importance. Enfin, l’ensemble des routes restant est dénommé “locales” (Cf. Carte 1).
Le réseau routier morbihannais comprend également 1 580 ponts et 32 tunnels. |
2x2 voies |
Les voies navigables
Agrandir la carte Exporter la carte Carte 2 : Principaux équipements de navigation fluviale du Morbihan |
La morphologie naturelle des cours d’eau du Morbihan a été modifiée au cours de l’histoire pour les besoins des activités humaines, notamment liées aux transports. Il existe 267 km de voies navigables dans le Morbihan, grâce aux écluses notamment. On en dénombre un total de 133 réparties le long de l’Oust et du Blavet et du canal de Nantes à Brest. De plus, 9 ports de plaisance sont aménagés le long de la Vilaine, de l’Oust et du Blavet (Cf. Carte 2). |
Les infrastructures portuaires maritimes
Pour les infrastructures portuaires maritimes, le Morbihan compte deux ports de commerce (Lorient, 13ème port français en tonnage et Vannes) et 23 ports de plaisance côtiers (Cf. Carte 2).
Les mouillages en dehors des ports peuvent être individuels ou collectifs. Les mouillages individuels ne sont autorisés que dans les zones préalablement définies par le gestionnaire du domaine, afin d’éviter les confl its d’usage ou les problèmes de sécurité et de protéger l’environnement. |
Les mouillages collectifs sont “des autorisations d’occupation temporaire du domaine public qui peuvent être accordées à des personnes publiques ou privées pour l’aménagement, l’organisation et la gestion de zones de mouillages et d’équipement léger lorsque les travaux et équipement réalisés ne sont pas de nature à entraîner l’affectation irréversible du site”.
17 communes possèdent des zones de mouillages collectifs. |
Agrandir la carte Exporter la carte Carte 3 : Principales infrastructures portuaires côtières et communes |
Le réseau ferré
Les voies ferrées exploitées dans le département ont une longueur totale de 214 km dont 119 sont électrifiées (Cf. Carte 4). 146 km sont ouverts au trafic de voyageurs (TGV ou TER) et desservent 5 gares. |
Agrandir la carte Exporter la carte Carte 4 : Réseau ferré, gares et aéroports dans le Morbihan |
Les infrastructures aéroportuaires
Dans le Morbihan, il existe un aéroport, Lorient Lann-Bihoué, et un aérodrome civile, Vannes-Meucon. Un aérodrome militaire se situe, par ailleurs, sur le camp de Coëtquidan (Terrain de Secours des Forces Aériennes) (Cf. Carte 4). |
Les déplacements
En 2004, les déplacements en France, tous modes confondus, représentaient en moyenne 14 200 km par personne et par an, soit au total 880 milliards de voyageurs-kilomètres annuels dont 83,7% en voitures particulières (Cf. Figure 1).
Dans le Morbihan, les pays de Vannes et Lorient ont fait l’objet d’enquêtes sur les modes de transport utilisés. La voiture y est aussi le mode de transport le plus utilisé (Cf. Figure 2). En outre, trois déplacements domicile-travail sur quatre sont effectués en voiture par les actifs morbihannais (Cf. Figure 3). |
Figure 1 : Le transport intérieur de voyageurs par mode en 2004 en France Source : Ministère chargé des transports (SESP) |
Figure 2 : Répartition modale des déplacements Sources : EMD Agglomération du Pays de Lorient 2004 - 2005 |
Figure 3 : Modes de transport utilisés par les actifs Source : Recensement Insee 1999 |
Le parc automobile et le trafic routier
Au 1er janvier 2007, le parc automobile des véhicules de moins de 15 ans représentait 443 665 véhicules dans le Morbihan (soit 1,2% du parc français). Il est composé dans sa grande majorité de voitures particulières et commerciales. Les autobus et autocars constituent moins de 0,5% du parc total (Cf. Figure 4).
Entre 2000 et 2007, le nombre de véhicules a augmenté dans toutes les catégories dans le département : +9,3% de voitures particulières (+5 240 par an en moyenne), +3,7% d’autocars et bus (+7 par an en moyenne) et +12,3% de camions, camionnettes, tracteurs routiers et semi-remorques (+1 355 par an en moyenne). Le trafic routier moyen journalier dans le Morbihan était en 2006 de 27 982 véhicules/jour sur les routes nationales N24, N165 et N166 et de 2 319 véhicules/jour sur les routes départementales. |
Le calcul d’indices de trafic montre une forte augmentation entre 1980 et 2006 (Cf. Figure 5) : le trafic sur les routes nationales a été multiplié par environ 2,9 et le trafic sur les routes départementales a été multiplié par environ 1,9. Les poids lourds représentent en moyenne 10% du trafic quotidien des routes départementales.
Les zones de trafic important se situent aux alentours des grandes villes : 80 000 véhicules/jour aux abords de Lorient et 60 000 véhicules/jour aux abords de Vannes sur la N165. A noter également que le trafic est fortement influencé par le tourisme le long du littoral en fonction des saisons. Par exemple, le point de comptage de Sarzeau sur la D780, représentatif du trafic sur la presqu’île de Rhuys enregistre des moyennes mensuelles de 8 600 véhicules/jour en janvier et de 25 600 véhicules / jour en août. |
Figure 4 : Le parc automobile dans le Morbihan Source : Fichier Central des Automobiles |
Figure 5 : Evolution des indices de trafic Source : Conseil général du Morbihan |
Les transports collectifs
Dans le Morbihan, deux agglomérations ont un réseau de transport urbain et interurbain développé. Il s’agit de Vannes et de Lorient.
Le réseau du pays de Vannes se compose d’un réseau urbain (9 lignes) et d’un réseau interurbain (8 lignes). Cela représente sur le réseau urbain, plus de 2 millions de km parcourus en 2008. Les deux réseaux cumulent près de 7 millions de voyages effectués en 2008, pour 24 communes desservies. |
Le réseau de Lorient est composé de 31 lignes terrestres et maritimes (5 lignes dans la rade de Lorient) et dessert 19 communes. Il accueille 60 000 voyageurs par jour en semaine, et un total de 16 millions par an. Entre 2002 et 2006, la fréquentation des liaisons maritimes a augmenté de 31%.
Entre 1996 et 2005, l’activité du réseau urbain de Vannes a augmenté de 59%, soit la deuxième meilleure progression en Bretagne, derrière Rennes (+65%). |
Dans le même temps, l’activité du réseau de Lorient a augmenté de 10%.
Par ailleurs, des déplacements de grandes distances peuvent être effectuées par autocars via le Transport Express Régional (TER) sur la ligne Vannes-Lorient / Saint-Brieuc et via la ligne express régionale Pontivy/Rennes ou par l’axe sud du TER de Bretagne. |
Le transport maritime
Bateau de passagers pour Belle-Ile |
Dans le Morbihan, le transport maritime de passagers s’effectue principalement entre le continent et les îles.
A lui seul, le transport vers les îles de Groix, Belle-Île, Houat et Hoëdic représente avec 1,48 millions de passagers soit 60% du trafic maritime vers les îles du Ponant (Cf. Figure 6). |
Figure 6 : Evolution, en nombre de passagers, du trafic des services côtiers Source : DRE Bretagne |
Les transports maritimes de voyageurs (Cf. Carte 5) ne sont pas toujours collectifs, mais aussi organisés individuellement dans le cadre des activités de plaisance. Dans le Morbihan, la plaisance est pratiquée à la fois en mer et sur les voies navigables.
Le département dispose de 10 520 places au total dans ses ports pour accueillir les plaisanciers, dont 6 076 sur pontons et 444 corps-morts. A titre d’exemple, il a été compté 7 474 bateaux sur le Golfe du Morbihan le 11 août 2001 entre 10h30 et 12h30 (source : Préfecture du Morbihan, 2005). Par contre le trafic de plaisanciers sur les fleuves reste faible. |
Agrandir la carte Exporter la carte Carte 5 : Liaisons maritimes dans le Morbihan |
Le transport ferroviaire
Le transport ferroviaire est partagé entre x 1 000 voyageurs le transport par TGV et le transport par TER. 5 gares au total permettent d’accueillir des passagers, dont 3 sont desservies par le TGV (Vannes, Auray et Lorient).
Le trafic de passagers TGV n’a cessé d’augmenter dans les gares morbihannaises entre 1997 et 2005 (Cf. Figure 7). Le trafic TER ferroviaire de l’axe sud en Bretagne (Quimper-Rennes) a augmenté d’environ 54% entre 2001 et 2006 en passant de 98 millions à 151 millions de voyageurs-kilomètres (Cf. Tableau 1). |
Figure 7 : Trafic annuel en milliers de voyageurs pour les gares d'Auray, Source : Direction régionale de la SNCF |
Le tout représente environ 415 000 voyageurs par an qui empruntent le TER ferroviaire au départ ou à destination du Morbihan. Les gares de Questembert et Hennebont génèrent un trafic moins important.
A cela s’ajoute la ligne Auray - Quiberon (le “tire-bouchon”) qui dessert 10 gares pendant la période estivale (juillet et août). |
Par ailleurs, afin de faciliter le passage entre deux modes de transport et la pratique de déplacements intermodaux (voiture, autobus, vélo, train…), l’aménagement de pôles d’échanges multimodal (PEM) sont en cours à Lorient et Redon. Un autre projet débutera prochainement à Auray |
Tableau 1 : Nombre de voyageurs des principales relations au départ
Source : Direction régionale de la SNCF |
Le transport aérien
Le transport aérien de passagers est assuré essentiellement par l’aéroport de Lorient Lann-Bihoué dans le Morbihan. | En 2006, cet aéroport a accueilli 225 405 voyageurs dont 67,3% sur la liaison vers Paris, 20,7% vers Lyon, le reste concerne des lignes internationales (en particulier l’Irlande). | L’aérodrome de Vannes-Meucon n’accueille que de petits avions. 514 passagers y ont transité en 2006. |
Les modes de transport alternatifs
Les déplacements que l’on pourrait qualifier de “doux” sont, à ce jour, difficiles à quantifier. Il s’agit principalement de la marche à pied et du vélo.
Ce sont les modes prédominants pour les déplacements inférieurs à 1 km. Entre 1 et 3 km, la voiture reprend le dessus (CERTU, 2008). Les pistes cyclables se développent |
aujourd’hui dans le Morbihan, notamment grâce aux aides du Conseil général. Vannes et Lorient sont d’ores et déjà équipés, avec notamment à Vannes des bornes de vélos en libre service.
La marche à pied et le vélo sont également pratiqués dans le cadre d’activités de loisirs (Cf. chapitre : “Le tourisme et les loisirs”). |
Le transport de marchandise
Les flux de marchandises (tous modes confondus) s’élevaient à 36,8 millions de tonnes dans le Morbihan en 2006 (soit 20,9% de la Bretagne).
La tendance entre 2001 et 2006 est à la stabilité en Bretagne comme dans le Morbihan, bien qu’une hausse semble amorcée depuis 2 ou 3 ans (Cf. Figure 8). |
Figure 8 : Evolution du transport de marchandises en Bretagne et dans le Source : MEDAD/SESP base SITRA Marchandises, DRE Bretagne |
Le transport de marchandises est largement dominé par le transport routier avec 90,5% du tonnage dans le Morbihan en 2003 (88,2% en 2000) (Cf. Figure 9). Les expéditions représentent 46,7% et les réceptions 53,3% en 2003.
En 2006, les marchandises qui entrent et sortent en Bretagne sont majoritairement, en poids, des minéraux et des produits de construction (53,7%), des denrées alimentaires et du fourrage (17,5%), des produits agricoles et animaux vivants (11,3%) et des machines, véhicules, produits manufacturés (11,4%) (ORTB, 2007). |
Figure 9 : Répartition des modes de transport de Source : MEDAD/SESP base SITRA Marchandises, DRE Bretagne |
Le transport routier
Trafic routier - voie express à Vannes |
En 2006, le transport de marchandises par la route représentait environ 34 millions de t dans le Morbihan. 74% de ces transports concernaient principalement la zone d’échange intrarégionale (Cf. Figure 10).
Le transport routier de marchandises est resté relativement stable sur la période 2000-2006 avec une évolution de -0.7% sur 7 ans dans le Morbihan. Figure 10 : Répartition, en tonnage, du transport routier de Source : MEDAD/SESP base SITRA Marchandises, DRE Bretagne |
Le transport maritime
Le transport de marchandises par la mer représentait environ 2,8 millions de t dans le Morbihan en 2006. Il semble relativement stable depuis 2000. Ce transport concernait, principalement les zones d’échange interrégionales et internationales (Cf. Figure 11).
Le transport maritime de marchandises est assuré par les ports de commerce de Lorient et Vannes dans le Morbihan. Lorient, port d’intérêt national, a traité 2,753 millions de t de marchandises en 2006 dont 97,4% de débarquements et seulement 2,6% d’embarquement. Les marchandises débarquées majoritaires sont de trois types : 42,1% d’hydrocarbures, 32,4% de denrées alimentaires et fourrages et 22,6% de minéraux bruts et matériaux de construction. Les marchandises embarquées sont à 70,5% des véhicules et objets manufacturés et 16,2% des engrais. Le port de Vannes a traité, en 2006, 27 188 t de marchandises (soit 100 fois moins que Lorient) avec exclusivement de l’embarquement dont 54,9% de véhicules et objets manufacturés et 45,1% de minéraux et matériaux de construction (ORTB, 2007). Dans le Morbihan, il n’existe pas de transport fluvial de marchandises. |
Figure 11 : Répartition, en tonnage, du transport maritime de Source : MEDAD/SESP base SITRA Marchandises, DRE Bretagne |
Le transport ferroviaire
Le fret ferroviaire des marchandises est en nette diminution entre 2000 et 2006. Il est passé de 3 272 à 2 472 milliers de t en Bretagne, soit un recul de 24% environ. | Aujourd’hui, les données ne sont plus communiquées à l’échelle du département par la direction générale de la SNCF. En 2000, la part du Morbihan représentait environ 23,7% du fret ferroviaire de Bretagne. |
Le transport aérien
Le transport aérien de marchandises dans le Morbihan s’effectue uniquement à partir de l’aéroport de Lorient Lann-Bihoué. Il est devenu quasiment nul depuis 2006. L’activité de fret aérien est passée de 90 t en 2000 à seulement | 1 t à l’international en 2006, alors que sur la même période, l’activité de fret aérien augmentait de 15,4% en Bretagne.
Ce sont les aéroports de Rennes et Brest qui assurent presque exclusivement le |
transport aérien de marchandises en Bretagne avec respectivement 11 406 t et 4 986 t en 2006. 30% du fret aérien breton concerne le fret postal (ORTB, 2007). |
Les impacts potentiels des transports sur l'environnement
Consommation d'espaces et impacts sur les milieux naturels
Avec un taux moyen d’emprise de 1,2% du territoire français en 2005, les infrastructures routières sont de grandes consommatrices d’espace (IFEN, 2006).
Cette consommation se fait au détriment d’espaces agricoles et naturels. En fragmentant le territoire, les infrastructures de |
transport perturbent des habitats fonctionnels pour de nombreuses espèces de faune (repos, reproduction, alimentation) et de flore. Il apparaît également que les ouvrages et le transport de matériaux (remblais, déblais) peuvent avoir des impacts sur l’écoulement des eaux et la | propagation d’espèces envahissantes.
Les pratiques d’entretien des réseaux et de leurs abords (routes, voies ferrées) peuvent aussi être la source d’effets négatifs sur l’environnement (usage de pesticides en particulier). |
Consommation d'énergie
Malgré une augmentation du trafic et un parc automobile toujours plus important, la consommation d’énergie par les transports est relativement stable depuis 10 ans (Cf. Figure 12).
Ceci est le résultat des progrès réalisés, notamment, en terme de rendement des véhicules. Cependant en Bretagne en 2007, 37% des énergies consommées l’étaient par le transport, soit 67% de la consommation de produits pétroliers. (Cf. chapitre : “L’énergie”). |
Figure 12 : Evolution des ventes annuelles des supercarburants et du gazole Source : Comité Professionnel du Pétrole |
Rejets atmosphériques et nuisances
L’utilisation des infrastructures de transports peut générer différents types de rejets et de nuisances. La consommation d’énergie fossile | dans les transports entraîne l’émission de gaz à effets de serre et de particules fines (Cf. chapitre : “La qualité de l’air et le | changement climatique”). Ces rejets liés au transport représentaient, en 2007 pour la Bretagne, 54% des émissions de CO2. |
Outre les rejets dans l’air, les sols et l’eau peuvent être durablement impactés par les émissions de polluants. Les hydrocarbures, les métaux lourds contenus dans les sels de déneigements, les désherbants utilisés pour l’entretien des bas-côtés, sont autant de polluants potentiels.
Les transports peuvent également être source de nuisances sonores ou olfactives, qui restent encore des paramètres peu mesurés (Cf. chapitre : “Le bruit”). Enfin, les transports sont source d’accidents corporels. En 2006, 742 accidents recensés ont coûté la vie à 60 personnes dans le Morbihan. Des accidents dans le cas de transport de marchandises dangereuses peuvent également représenter des risques technologiques (Cf. chapitre : “Les risques naturels et technologiques”). |
Synthèse et enjeux
Le Morbihan est traversé par 15 455 km de routes, 267 km de voies navigables et 214 km de voies ferrées. Du fait de son activité économique et de l’évolution démographique, le trafic ne cesse d’augmenter. Grâce à l’ensemble des infrastructures de transports, le Morbihan est un département fortement interconnecté pour les activités de transports de voyageurs et de marchandises.
Le secteur des transports exerce également un poids économique important. Il représente, 9 225 emplois salariés (source : INSEE, 2008) répartis dans 1 033 établissements. Les transports de marchandises représentent |
1 586 millions d’euros en importations et 1 503 millions d’euros en exportations (valeur marchandise et frais de transport).
Le transport routier reste aujourd’hui largement dominant, qu’il s’agisse des déplacements des morbihannais ou du transport de marchandises. Pourtant il génère de nombreuses nuisances. C’est pourquoi, des alternatives pour transporter moins et transporter mieux sont aujourd’hui proposées. Cela passe au préalable par des diagnostics de déplacements (Cf. chapitre : “Vers une mobilité durable”). |
Cependant la réduction du trafic et la stabilisation dans la création de nouvelles infrastructures sont fortement corrélées avec les déplacements des morbihannais.
Cette diminution ne pourra s’envisager que dans le cadre d’une réflexion globale qui mettra également en jeu la problématique liée au logement. En effet, l’étalement urbain provoque l’éloignement entre les lieux de vie et les lieux de travail et de services. Cela nécessite de nombreux trajets pour lesquels les transports collectifs ne sont, aujourd’hui, pas à même de répondre suffisamment. |
Sources et liens
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www.bretagne.equipement.gouv.fr www.bretagne-environnement.org |