Principales Sources de  données

Les principales sources de données utilisées pour l'établissement des cartes du SIGM sont figurées sur la carte ci-jointe ( Voir carte « les principales sources de données géologiques utilisées », ci-après).

L'ensemble des références bibliographiques consultées pour l'élaboration du SIGM sont également jointes ( Voir rubrique "liste des références bibliographiques").

Toutes les photographies sont des auteurs du SIGM, sauf mention contraire.

 

  Quelques précisions sur les sources de données utilisées :

Le travail de collecte et de production des données contenues dans le SIGM a été réalisé par Claude AUDREN et Pierre JEGOUZO du laboratoire Géosciences de l'université de Rennes 1. Il s'agissait de rechercher, consulter, synthétiser et cartographier les éléments de connaissances disponibles les plus récents sur la géologie du Morbihan.

Pour ce faire, les sources d'informations exploitées ont été variées. En effet, si à l'instar de nombreux départements français, la couverture géologique du Morbihan à l'échelle du 1/50 000ème avait été terminée, la production initiale des données cartographiques dans le cadre du projet de SIGM aurait posé moins de problèmes. Il aurait simplement été nécessaire d'être attentif à simplifier les cartes à 1/50 000ème pour donner à la carte géologique départementale un contenu suffisant à une utilisation dans les problèmes environnementaux (regroupement d'étages, simplification des faciès lithologiques tant dans le domaine du plutonisme que du métamorphisme, …). Or, compte tenu de l'état d'avancement actuel de cette couverture, il est prévisible qu'elle ne soit terminée au mieux qu'en 2010.

La production initiale des données s'est donc appuyée sur des éléments hétérogènes tant en ce qui concerne l'âge et les méthodes de leur production que leur fiabilité même :

=> les cartes géologiques à 1/50 000ème : relativement récentes (toutes postérieures à 1972), leur contenu est assez facilement exploitable pour la carte géologique départementale en effectuant les simplifications que cela nécessite (cf supra).

=> les cartes géologiques à 1/80 000ème : levées en totalité par Charles Barrois et publiées dans le dernier quart du 19ème siècle, elles sont le seul document cartographique relativement détaillé à couvrir l'ensemble du département. Ces cartes sont précises et le seul souci dans leur utilisation a été de réactualiser certains termes utilisés (par exemple les termes de "granulites" qui sont en réalité des granites à deux micas ou les "halleflints" qui correspondent aux ultramylonites). L'autre problème posé par l'utilisation des cartes à 1/80 000ème réside dans les difficultés à passer au fond topographique utilisé pour ces documents (carte d'état major en hachures – milieu du 19ème siècle-) à la toute récente BD Carto de l'IGN.

=> les travaux scientifiques : il s'agit pour l'essentiel de travaux menés dans le cadre de thèses et qui peuvent se révéler trop précis pour être transposés sur la carte géologique départementale. A l'inverse, les cartes annexées à ces travaux peuvent se révéler très imprécises, car elles manquent souvent d'un fond topographique fiable (absence du réseau hydrographique, du réseau routier, …). Il est donc nécessaire là aussi de procéder à une adaptation des données cartographiques. Les données peuvent aussi provenir de publications dans des revues nationales ou internationales.

=> les données personnelles de Claude AUDREN et Pierre JEGOUZO : obtenues lors de travaux scientifiques, publiés ou non, elles peuvent avoir déjà trouvé leur expression cartographique à 1/50 000ème (feuilles de La Roche-Bernard ou de Questembert) ou la trouveront prochainement (feuille de Vannes-Saint Gildas de Rhuys). Ces données personnelles peuvent également venir conforter, compléter ou modifier certaines données cartographiques déjà publiées à 1/50 000ème ou contenues dans certains travaux scientifiques.

=> les photos aériennes, photos satellitaires et Modèles Numériques de Terrain (MNT) : peuvent localement appuyer les analyses. Les photographies aériennes, et plus particulièrement les couples stéréoscopiques qu'elles permettent de réaliser, sont utilisées depuis plusieurs décennies par la communauté scientifique (botanistes, géologues, …) au stade de l'analyse même si elles apparaissent assez rarement à celui de la synthèse. A cette technique ancienne, sont venues s'ajouter depuis une dizaine d'années d'autres données généralement satellitaires qui embrassent de vastes domaines et permettent de ce fait des synthèses et surtout des visualisations plus rapides (mais aussi parfois moins précises).

=> L'inventaire des sites d'intérêt géologique en Bretagne ( Menez & al, 1994) complété par des données personnelles de Claude AUDREN et Pierre JEGOUZO: L'inventaire des sites d'intérêt géologique en Bretagne, auquel ont d'ailleurs contribué Claude AUDREN et Pierre JEGOUZO, donnait 18 sites pour le Morbihan. Ces derniers ont complété cet inventaire suivant la même méthode, d'abord dans le cadre de l'opération pilote "SIG patrimoine naturel" ( Castella, 1997) puis dans le cadre du présent projet de SIGM, afin de rendre davantage compte de l'hétérogénéité des caractéristiques géologiques dans le Morbihan. Les 18 sites initiaux, de même que tous les autres sites bretons, sont actuellement repris dans le projet-pilote (géré par le BRGM) d'élaboration d'une base de données qui doit à terme être étendu à l'ensemble du territoire national ( collectif, à paraître).

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